Thomas SiceauxDans le sillon de l’article du mois dernier Comment trier ses priorités, je vous propose de continuer ce mois-ci dans la simplicité. Affutez votre capacité à vous faire plaisir simplement. Autrement dit à vous satisfaire de peu, vous plonger dans la qualité plutôt que la quantité. C’est essentiel pour alléger les placards si le cœur est au brassage de la maison, mais aussi parfait pour distinguer ce qui a du sens pour vous et ce qui va pondérer vos choix de la rentrée.
L’excès révèle l’essentiel
Comment déguster l’importance de la qualité sans avoir expérimenter auparavant la superficialité de la quantité ? Pas que la quantité ne soit pas une bonne chose car c’est bien connu : plus on est de fous plus on rit. En revanche, l’anonymat entretenu avec ce qui nous entoure : qu’il s’agisse d’objets, de relations ou de projets, appauvrit et alourdit au lieu d’élever et booster l’élan de l’instant. Donc même si nous sommes d’accord de réduire la quantité pour se concentrer sur la qualité, il reste nécessaire d’avoir vécu la fadeur ou la lourdeur du trop plein pour avoir envie d’autre chose. Alors avant de chasser de la main ou de l’esprit ce que vous avez repéré de superflus, remerciez-le de vous avoir ouvert les yeux sur son obsolescence. C’est le premier pas vers d’avantage d’espace et de simplicité dans tous vos espaces de vie.
Redécouvrir la simplicité
La Nature ne connaissant pas le vide, votre nouvelle perception de l’essentiel vous met devant cet espace libéré du surplus sans finalement trop savoir quoi mettre à la place. Et si cette fois-ci vous n’y mettiez rien de neuf ! Si cette fois-ci vous repartiez à la rencontre de ce que vous avez déjà ! Redécouvrir votre propre région. Choisir une recette jamais faite dans vos livres de cuisine resté fermés depuis tout ce temps. Inviter vos amis et votre famille vus trop peu souvent. Tout est déjà là. L’occasion de vivre ce qui aurait pu avoir un gout de retour en arrière comme quelque chose d’innovant, de rafraichissant, qui plus est valorisant des ressources déjà présentes. Une accessibilité qui redonne à la simplicité ces lettres de noblesses.
Assumer et pérenniser
Maintenant que le vide s’est remplit de ce « pas grand-chose » qui est finalement suffisant, vient le temps de l’assumer pour l’intégrer dans votre quotidien. Histoire que ça ne soit pas juste une jolie bulle estivale hors du temps parce que c’est plus facile en vacances. Alors même si vous n’emmenez pas tout dans votre vie de rentrée, choisissez comme vous sélectionneriez un joli coquillage sur la plage, ce que vous voulez voir se pérenniser. Est-ce que ce sera le bonheur qu’a été cet espace léger et désencombré de votre chambre de gîte loué ou ce rythme équilibré entre vos activités, vos repas et les temps de repos ? Ou encore le contenu de vos assiettes frugales où vous vous régaliez même si vous n’aviez plus vos habitudes ?
Peu plutôt que pas du tout
Et si un gouffre sépare la réalité de vos vacances de celle de votre vie active, rappelez-vous que si vous avez changé de rythme, d’habitudes et de mécanismes, vous pourrez le refaire même dans un contexte différent. Certes pas dans ses moindres détails mais là encore faites simple. Parfois il suffit d’un détail pour se reconnecter à un ensemble. Quelques mouvements de gym le matin, une fluidité dans les horaires des repas, un temps de sieste quotidien, un jus de fruit pressé plutôt qu’un apéro… Tous ces gestes de votre été devenus vos rituels bien-être demanderont que vous regardiez tranquillement ce qui sera à faire sortir de votre train-train post-vacances. De quoi installer leurs fraîcheurs à la rentrée pour déguster le plus longtemps possible cette simplicité retrouvée.
Rendez vous en septembre pour « les 5 rituels d’une rentrée zen » !
En attendant retrouvez-moi sur www.letriconscient.fr.